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guerre civile - Page 14

  • La guerre civile perpétuelle...

    Les éditions Artège viennent de publier La guerre civile perpétuelle - Aux origines modernes de la dissociété, un ouvrage collectif sous la direction de Bernard Dumont et de Christophe Réveillard. On notera en particulier parmi les contributeurs, Carlo Gambescia, Claude Polin et Aude de Kerros...

     

     

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    "Au-delà des idées convenues, comment penser les fondements d'une crise sociale inscrite dans le temps long ? La guerre civile perpétuelle évalue dans plusieurs domaines les ravages politiques de la philosophie de la modernité. Cette étude examine d'abord sa capacité à détruire à la racine la possibilité du lien social naturel, pour tenter par la suite de le recréer au moyen de divers artifices. Loin de se limiter au simple constat d'échec, l'originalité et la force de cet ouvrage résident dans l'analyse des causes d'un processus logique qui tend à imposer sa violence intrinsèque au coeur de la relation sociale."

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  • Le dernier contrat...

    Olivier Maulin frappe fort. Après la parution aux éditions Balland, à l'automne, de son roman Les Lumières du ciel, il revient avec Le dernier contrat, un polar politique se déroulant dans un futur proche, publié aux éditions de La Branche. Animateur du Cercle Cosaque à Paris, Olivier Maulin est aussi l'auteur de trois autres romans particulièrement réjouissants, En attendant le roi du monde (L'esprit des péninsules, 2006), Les évangiles du lac (L'esprit des péninsules, 2008) et Petit monarque et catacombes (L'esprit des péninsules, 2009), dont nous vous conseillons vivement la lecture !

     

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    "Laminée par une crise économique et politique sans précédent, la France est plongée dans le chaos.
    Un mystérieux mouvement, dirigé par le charismatique et médiatique Frère-la-Colère, tente de profiter de la situation pour hâter l'effondrement général. Prêt à tout, Frère-la-Colère engage un tueur à gages, un pro sur le retour, dépressif et alcoolique. Son contrat : assassiner le président de la République le samedi 14 juillet, pendant le défilé.

    Guerre civile ; clandestinité ; répression ; terrorisme. Sous ces motifs politiques puissants se dessine un roman d'action diablement efficace, mené tambour battant par un duo improbable... et franchement dérangeant."

     

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  • Dieu est-il brésilien ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue du criminologue Xavier Raufer, cueilli sur le site de Valeurs actuelles et consacré à l'admiration extasiée, et bien imméritée, que suscite le Brésil dans les médias... 

     

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    Inquiétant Eldorado

    Hélas, on lit trop peu ces temps-ci Octobre 17 vu de France (Éditions sociales, 1967), sommet inégalé de l’hagiographie soviétolâtre dû au défunt chef stalinien Jacques Duclos, et ses élans grandioses sur « l’exaltante perspective de la société communiste de demain ». Amusé, le lecteur se dit alors qu’en 2011, c’en est bien fini de ces inepties.

    Eh bien non – car on en trouve d’analogues, voire de pires et par pleines pages, dans la presse européenne.

    Objet de l’adulation : le Brésil, dont de grands médias ne parlent plus que sur le ton de l’extase. « La cinquième puissance économique mondiale », s’ébahit l’un. Ce « gentil géant » est « un eldorado pour investisseurs », se pâme l’autre, concluant dans un râle que « Dieu est brésilien ».

    Or pour le criminologue informé, on est quand même loin du conte de fées, et le délirant culte “brésilâtre” semble, au vu des faits, pour le moins injustifié. Écoutons les experts brésiliens, lisons les rapports officiels du pays (ce que nul “brésilâtre” ne paraît jamais faire) ; voyons – surtout – ce que pensent les Brésiliens eux-mêmes de ces flots de doucereuses flatteries.

    D’abord, en matière de crime, excellent révélateur social. Là, le bilan du Brésil est affreux : premier pays du monde pour les décès par armes à feu (31 homicides pour 100 000 habitants à Rio de Janeiro en 2010 ; en moyenne 2 pour 100 000 dans l’Union européenne…), l’élucidation des crimes qui y sont commis avoisine zéro. Depuis 1980, plus de 3 millions de Brésiliens ont péri de mort violente – c’est plus de 10 fois le nombre de victimes des bombardement atomiques d’Hiro­shima et de Nagasaki.

    Chaque jour au Brésil, travailleurs sociaux et défenseurs de paysans sans terres sont assassinés par les mi­lices armées des grands propriétaires. Au quotidien, les populations des favelas (mot poli pour désigner les bidonvilles) sont rackettées par de véritables armées criminelles, contrôlant depuis des décennies ces coupe-gorge où, rien qu’à Rio, vivent quelque 30 % de la population locale.

    Abandonnés par l’État, ces malheureux dépendent pour tout des bandits, ou de milices “anticrime” (pires encore dans les faits) : transports urbains, télé­vision par câble, bonbonnes de gaz, eau et bien sûr… stupéfiants. Dans les métropoles brésiliennes, miliciens ou gangsters taxent les populations des favelas, im­posent des couvre-feux et allouent même les bara­quements !

    En août dernier encore, dans une banlieue de Rio, une magistrate (mère de famille de 47 ans) qui s’opposait à cette emprise criminelle sur les favelas est criblée de balles… par des policiers ripoux au service des gangsters. Pour faire bonne figure avant les jeux Olympiques et le Mondial de football, le gouvernement brésilien a timidement entrepris, fin 2010, de restaurer l’ordre dans 17 des 1 000 favelas de Rio – au prix d’une quasi-guerre civile durant laquelle des blindés équipés de mitrail­leuses de calibre 50 tiraient à l’aveugle parmi des baraques en planches et tôle ondulée. Or, quelques mois plus tard, l’armée revient dans ces bidonvilles, entre-temps reconquis par les bandits ! Le cycle classique corruption-intimidation…

    L’économie, maintenant. Si les récents précédents new-yorkais et irlandais ont un sens, ce pays est en pleine surchauffe – la dimension frauduleuse étant, là encore, majeure : salaires des patrons plus élevés qu’aux États-Unis, mètre carré de bureau plus cher à São Paulo qu’à la City de Londres, multiplication des milliar­daires locaux, dans un pays parmi les plus inégalitaires du monde où, dit un économiste écœuré, « l’abîme qui sépare le capital du travail atteint précisément le comble de l’obscénité ».

    Aux mains d’une gauche factice entièrement hypnotisée par Goldman Sachs (banque ayant, rappelons-le, inventé le miroir aux alouettes des Bric), le gouvernement brésilien voit aussi gonfler une énorme bulle du crédit à la consommation – 28 % du revenu disponible local servant désormais à rembourser des dettes (contre 16 % du revenu des Américains, pourtant extravagants en la matière). Le nombre de Brésiliens ayant plus de 3 000 dollars de dettes a cru de 250 % depuis 2004, alors que 150 millions de cartes de crédit circulent dans le pays, trois fois plus qu’en 2008 !

    Ajoutons-y une bureaucratie immense et paralysante, une sécurité civile inexistante, une corruption grave, un népotisme et un clientélisme énormes, permettant toutes les fraudes. Et quasiment pas d’infrastructures majeures entreprises depuis trente ans. De grands groupes, dont Carrefour, commencent d’ailleurs à regretter d’avoir écouté les sirènes médiatiques à propos d’un pays devenu le cauchemar du numéro deux mon­dial de la distribution.

    Sur place, les plus optimistes espèrent que l’inévitable et explosive correction ne surviendra pas avant les jeux Olympiques, organisés à Rio en 2016 – mais refusent de le certifier.

    Voici le paradis inventé par ce que nous avons baptisé “DGSI” (Davos Goldman Sachs Idéologie).

    Xavier Raufer (Valeurs actuelles, 20 octobre 2011)

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  • Survivre à l'effondrement économique ?...

    Piero San Giorgio, auteur d'un essai intitulé Survivre à l'effondrement économique, qui vient d'être publié aux éditions Le Retour aux Sources, répond aux question du site Mécanopolis. Piero San Giorgio, de nationalité suisse, est cadre supérieur dans l'industrie de pointe. 

     


    Survivre à l'effondrement économique par Mecanopolis

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  • L'imagination au pouvoir ?...

    Nous vous signalons la parution au mois de juin dernier d'une bande-dessinée assez savoureuse, publiée au éditions Delcourt dans la collection Jour J et intitulée L'imagination au pouvoir ? Les auteurs, Duval, Pécau et Mr Fab, ont imaginé un polar politique dans une France uchronique où mai 68 a dégénéré en guerre civile. Un ancien de l'OAS, un peu rude mais sympathique, qui a été trahi par des jeunes loups de la droite gaulliste, revient après quelques années d'absence et arpente un Paris reconstruit dans une architecture psychédélique pour régler quelques comptes... On croise au fil des pages François Mitterrand, Jacques Chirac, Daniel Cohn-Bendit, Serge July, Bob Woodward, Brigitte Bardot et d'autres... Ceux qui connaissent l'histoire politique des années 70 apprécieront les clins d'oeil !... 

     

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    Mai 68. La chienlit est partout. Craignant de se retrouver dans une situation pire qu’en Mai 40, le Général De Gaulle décide de faire convoyer le plus discrètement possible pendant les « évènements » 200 millions de francs vers le château de Vincennes pour parer à une aggravation de la situation... Mais celle-ci dérape plus vite que prévu : De Gaulle meurt dans un crash d’hélicoptère en allant voir le général Massu et les 200 millions disparaissent dans un casse mené de main de maître. Des manifestations populaires on passe rapidement à une révolution parisienne puis à une guerre civile : Massu envoie les chars et l’armée nettoyer Paris. Dans la tourmente, l’un des braqueurs est laissé pour mort avant de réapparaitre cinq ans plus tard et de réclamer sa part du gâteau à ces anciens collègues. Oui mais voilà, ceux-ci gravitent désormais au plus haut de l’Etat et ne sont pas particulièrement ravis de le revoir… Savoureuse « re »lecture de la scène politique française post-68, ce Jour J est, à mes yeux, le meilleur du lot : Graphismes sublimes et sublimés par Mr Fab, polar bourré de références à peine voilées sur les mœurs de nos princes, et réflexion lucide et désabusée sur le pouvoir et ce qu’on est prêt à faire pour l’obtenir ou le garder. Une œuvre forte, cynique, aboutie et menée à 100 à l’heure.

    Bernard Campeis (Actusf, juin 2011)

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  • Libye : vers une défaite politique du couple anglo-français ?...

    Vous pouvez écoutez ci-dessous un entretien donné par Alain de Benoist à la Radio iranienne de langue française à propos de la guerre en Libye et des tentatives de marche arrière de notre pays pour sortir rapidement du conflit.

     

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    podcast

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